Réseaux sociaux et communication numérique

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Introduction et enjeux (Introduction et enjeux)

Introduction aux réseaux sociaux et à la publication en réseaux. (EG3)

– Répondre aux questions :

1/Que se passe t’il lorsque je fais une recherche sur internet ? (Décrire les actions concrètes que vous devez réaliser pour effectuer une recherche sur internet)

Réponse :

– Je connecte mon ordinateur au réseau téléphonique via un câble et une prise réseau (RJ45)
– j’allume mon ordinateur et je démarre un navigateur web : Firefox, Chrome sont les principaux.

– Pour effectuer une recherche je vais sur un site internet « moteur de recherche » comme Google, Duckduckgo ou Qwant.

Les principales différences entre Google et les autres sont :
– Google est le premier moteur de recherche a avoir été créé, il a une avance technologique importante mais collecte toutes données de navigation de ses utilisateurs.
Qwant et Duckduckgo sont plus respectueux de la vie privée de leurs utilisateurs et n’enregistrent pas systématiquement les données de ces derniers.

2/ Que se passe t’il lorsque je publie sur internet ? (Décrire les actions concrètes que vous devez réaliser pour publier sur internet)

Réponse :
Lorsque je publie sur internet, je publie dans le domaine public. C’est à dire que mes publications sont soumises à la loi du pays où je me connecte à internet. Comme si je publiais un livre et qu’il était distribué en librairie.
Par exemple en France sont punis par la loi : les propos racistes, homophobes, calomnieux, faux…


3/ Publier des informations sur un réseau social est-ce que c’est publier des informations sur internet ?

Réponse :
OUI
Les réseaux sociaux ne sont qu’une toute petite partie d’Internet.

4/ Qu’est ce que « la sphère privée » ? Qu’est ce que la « sphère publique » ?
Ces deux espaces sont-ils identiques ? Peut-on faire la même chose dans l’une
comme dans l’autre ?

Réponse :
Les sphères publiques et privés sont 2 espaces liés à ma personne.

Dans la sphère privée, je vis mon intimité. Mon intimité m’appartient strictement comme mon corps et je suis le ou la seule à pouvoir décider avec qui je partage ce que je fais dans mon intimité.
De 0 à 18 ans mon intimité est prise en charge par mes tuteurs, puis elle devient mienne dès lors que je suis majeur.

Dans la sphère privée mes actes sont plus libres, plus proches de mes pensées, plus spontanés.

Dans la sphère publique je suis confronté aux autres, mes actes sont encadrés par la loi et doivent tenir compte des libertés et devoirs des autres.
Je devient responsable de mes actes dans la sphère publique à mes 18 ans, avant ce sont mes tuteurs qui sont responsables.

Dans la sphère publique mon comportement est construit et répond à des attendus de la société.

5/- Réaliser un schéma technique d’internet.

Réponse :

Internet est une toile d’araignée où chaque point est une ressource reliée à toutes les autres.


1/ Histoire d’internet et des réseaux sociaux

1957 : Les 1e satellites russes sont envoyés dans l’espace. C’est la période de la guerre froide pendant laquelle les USA et l’URSS (les soviétiques) s’affrontent « à qui sera le meilleur…. » pour dominer le monde.

C’est dans ce contexte qu’apparaît l’idée d’un réseau d’ordinateurs pour contrer une éventuelle attaque russe aux USA.


1969 : 4 ordinateurs américains réussissent à échanger des informations entre eux via des lignes téléphoniques et à travailler ensemble. Ce réseau s’appelle ARPANET il est l’ancêtre d’internet.

1971 : envoi et réception du premier email
RQ : C’est Elisabeth II qui sera la première personnalité à envoyer un message électronique en 1976.

Puis ce réseau se modernise et évolue et c’est dans les années 1990 qu’il s’ouvre au grand public permettant d’échanger des informations et surtout de consulter des sites web.

Tim Berners-Lee est l’inventeur du principe de site web accessible à tous H24 et des futurs DATASCenters.

Aujourd’hui il existe 1,7 milliard de sites internet 4,5 Milliards d’habitants sur terre sont internautes (60 % de la population mondiale)

Un développement exponentiel dû à l’augmentation des performances des

ordinateurs, du réseau internet, à la baisse des prix des appareils et à la réduction de la taille des machines…

(2022 = 1,4 milliards de mails envoyés par jour)

2/ Enjeux et problématiques des réseaux sociaux :

a) Les enjeux informatifs :

Aux débuts d’internet les sites étaient réalisés par des professionnels, des techniciens associés à des « gens de lettres » (journalistes , enseignants…) dont le métier est la recherche et la publication d’informations.

La publication sur internet était donc limitée, peu de gens publiaient et donc la masse d’informations était contrôlable.

Une mauvaise information, une fausse information pouvait être vite repérée et supprimée ou corrigée.

Actuellement avec l’apparition du web 2.0, tout le monde peut publier, donner son avis et diffuser à grande échelle ses informations.

Quelles soient fausses, vraies, racistes, calomnieuses… Il est très difficile de réguler aujourd’hui l’information et pour l’utilisateur de la vérifier.

b) Les enjeux sociaux :

L’apparition des réseaux sociaux à la fin des années 1990 a permis l’essor des communautés sur le web et l’autopublication de contenus. Après étude, étonnement on se rend compte que les personnes inscrites ne cherchent pas de nouvelles rencontres, de nouveaux amis mais « REFONT » communauté, à partir de connaissances de la vie réelle, les connaissances des connaissances venant s’agréger.

A tel point que « demander en ami » une personne hors de son réseau, sans connexion préalable, passe pour … louche !

Cet état de fait est en partie dû aussi à l’essor du harcèlement d’individus par

d’autres via les réseaux : le cyberharcèlement, qui n’encourage pas la confiance en l’autre, surtout si nous ne le connaissons pas « dans la vraie vie ».

Les adolescents étant les plus importants utilisateurs (en nombre) de cette technologie pour ces usages (réseaux sociaux) ils en sont aussi les premières victimes.

Car le principe d’une communauté est de se mettre en scène, même inconsciemment, et d’attendre l’approbation de la communauté pour exister.

Cette acceptation qui prenait « autrefois »  du temps, est quasi instantanée et ce « raccourcissement » est très violent.

Ex = Lundi on admire X, Mardi on le déteste quand ce n’est pas dès le lundi soir qu’on l’insulte au vue de toutes et tous.

(Extrait de « the social dilemna » 32’46 à 42’20)
Regarder « The Social Dilemna« 

Enfin pour finir, ils sont aussi à l’origine de nouveaux métiers qui vont avoir comme mission : la gestion, l’animation ou la manipulation des communautés crées.

Apparition de nouveaux métier : les Influenceurs, des Community Managers
Exemple : des vidéos dites de « détente »

ASMR : https://fr.wikipedia.org/wiki/Autonomous_sensory_meridian_response

ou
ASMR https://www.youtube.com/watch?v=HQAVLMziaoc

(à 3’40’’)

Que l’on pourrait voir aussi comme des publicités déguisées avec de nombreux placements de produits.

Malgré tout ces outils ont révolutionné nos usages de communication et transformé notre façon de travailler :

Facebook (2004-2006) a rendu la Poste : obsolète notamment depuis la multiplication des smartphones,

Lindkedin (2003) a permis à des employeurs, des actifs de se rencontrer et de discuter

Twitter (2006) est devenu un outil de veille très puissant.

Tik-Tok (2016) permet de « toucher » des jeunes et de les sensibiliser à des pratiques professionnelles : les agri-influenceurs (Arte.tv)

Pourquoi particulièrement les jeunes adolescents et adultes ?

Car ils sont dans une phase de leur vie où la communication est très importante.

Ils cherchent leur identité, leur groupe social (on parle de tribu) dans lequel ils pourront évoluer, s’épanouir et devenir eux-mêmes.

Paradoxalement ils ont besoin d’être unique tout en étant intégré dans un groupe.

Les plateformes de réseaux sociaux sont les outils les mieux adaptés à ce phénomène, ils sont donc devenus leurs outils par excellence.

POUR LE MEILLEUR et POUR LE PIRE.

c) Les enjeux écologiques :

Le numérique semble invisible, transparent… on parle de Cloud (« Nuage » en anglais). Mais il a un impact, désormais bien mesuré, bien réel dans le monde et a sa part de responsabilité dans les changements climatiques actuels.

La production mondiale de déchets / an du numérique = 5000 tours Eiffel.

C1 :Du point de vue de ses infrastructures et de ses appareils :

Quelques chiffres :

En 2017 : 1,5 milliards de téléphones vendus dans le monde.

2019 = 34 milliard d’équipements = en équivalent poids 179 millions de voitures 5 portes.

Pour calculer le poids écologique d’un appareil on calcule son MIPS :

MIPS : « matériel input per service unit » (« la quantité de ressources nécessaires à la fabrication d’un produit et/ou d’un service » :

la mobilisation, déplacement, utilisation, recyclage de toutes les ressources mobilisées + les impacts sociaux : déplacement de pop…)

Ex : 1 tee-shirt produit en Inde = 226Kg de ressources, 1l de jus d’orange = 100kg de ressources, un journal = 10kg…

1 Bague comprennant qq gr d’or = 3t de ressources…

LE MIPS d’un appareil croit avec son nombre de composants :

> Le nb de composants des smartphones :
– 1960 : 10 (alu, zinc…)
– 1990 : 29 : (cuivre, cobalt, plomb…)
– 2020 : or, lithium, magnésium, brome, silicium … 50 composants

Un Smartphone : sa fabrication représente 50 % de son empreinte environnementale et 80 % de sa dépense énergétique sur toute sa vie. Les composants d’un smartphone sont rares, non-renouvelables et demandent beaucoup d’énergie pour être extraits ou fabriqués.

C2 : Du point de vue de ses usages et consommations :

Si le numérique était un pays, il serait le 3e consommateur d’Electricité au monde (produite pour 35 % par du charbon) après la Chine et les USA et responsable de l’émission de 4% des gaz à effet de serre.
L’augmentation de la consommation électrique est en hausse tous les ans de 5 à 7% et on projette une conso à 20 % pour 2020.

2017 : 150 Go de données générés par internaute par sec. Ce qui implique des DatasCenters de plus en plus grands, consommateurs d’énergie et d’espace géographiques.

1/3 des données mondiales produites aujourd’hui transitent par le Cloud c’est à dire les Datas-Center :

– 3 millions aujourd’hui de – 500 m² chacun
– 100 000 de qq milliers de m2
et environ 500 de la taille d’un terrain de foot.

Câblage de l’accès internet français. (2017

(src : https://www.lumni.fr/dossier/internet-les-origines-du-web)

(src : https://espaces-numeriques.org/les-reseaux-sociaux/)

SRC : L’enfer numérique, Guillaume Pitron (LLL, sept2021)